Santé

Santé
1/ Annecy (Haute-Savoie) - L’ouverture d’une Maison Sport Santé
2/ Arcueil (Val-de-Marne) - Une mutuelle communale
3/ Naves (Corrèze) - Résister à la désertification médicale
4/ Strasbourg (Bas-Rhin) - L’ordonnance verte
Chaque semaine, 800 femmes enceintes reçoivent un panier de légumes bio. Ce dispositif innovant, unique en France, vise à lutter concrètement contre les perturbateurs endocriniens, ces polluants répandus notamment dans les produits alimentaires, aux effets insidieux et dévastateurs sur la santé des mères et des enfants. Des ateliers de sensibilisation organisés par la Ville de Strasbourg permettent également de tout comprendre aux perturbateurs endocriniens, d'obtenir des conseils pour les éviter, dans les produits d'alimentation, d’hygiène, cosmétiques et emballages.
5/ Tours (Indre-et-Loire) - Le congé menstruel
Depuis 2024, la Ville de Tours a mis en place un congé menstruel, qui autorise les absences des agent·es qui souffrent de règles douloureuses.
6/ Métropole de Lyon (Rhône-Alpes) - Prendre soin des métiers du soin
Le manque de personnel dans les métiers du soin dégrade la prise en charge des bénéficiaires tout comme les conditions de travail des professionnel·les. C’est pourquoi la Métropole de Lyon organise chaque année le Festival des métiers du prendre soin afin de mobiliser les personnes en reconversion, en insertion ou encore les jeunes qui se questionnent sur leur orientation professionnelle. Plus de 5 000 personnes ont été sensibilisées par des actions ludiques de découverte de ces métiers. L’objectif de la démarche est de valoriser des métiers largement féminins, mais aussi de maintenir une offre de qualité sur le territoire.
Et encore : des villes engagées de longue date pour la santé environnementale
Plusieurs municipalités écologistes ont fait de la santé publique une priorité en bannissant les pesticides bien avant que la loi ne l’exige. Champsanglard, dans la Creuse, Charnecles en Isère et Vandœuvre‑lès‑Nancy en Meurthe‑et‑Moselle entretiennent depuis des années leurs espaces publics sans aucun produit phytosanitaire.
Lyon, Mouans‑Sartoux, Bordeaux, Schiltigheim, Grenoble, Besançon, Vandœuvre‑lès‑Nancy et Strasbourg ont quant à elles signé la Charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ». Elles s’engagent ainsi à traquer ces substances tout au long de la chaîne — de l’entretien des parcs à la restauration collective — et à déployer un plan d’action concret pour protéger durablement la santé des habitants.