Santé

Santé

1/ Annecy (Haute-Savoie) - L’ouverture d’une Maison Sport Santé

La Ville d'Annecy a ouvert sa première Maison Sport Santé en 2022. Véritable outil d’égalité des chances et d’accès au droit de la santé par le sport, ce lieu entend faciliter l’accès à la pratique sportive pour toutes et tous, en lien avec 15 associations sportives du territoire. Il est dédié aux personnes inactives physiquement ou porteuses de maladies chroniques, en situation de précarité socio-économique, fortement sédentarisées ou en situation de handicap, souhaitant pratiquer une activité physique et sportive à des fins de santé et de bien-être.



2/ Arcueil (Val-de-Marne) - Une mutuelle communale

Depuis le début de l’année 2025, la ville a mis en place une mutuelle communale. Cette initiative répond à un objectif social fort : lutter contre les inégalités d’accès aux soins. Ce dispositif permettra aux personnes qui le souhaitent de souscrire à une couverture santé avantageuse et adaptée à leurs besoins. Soucieuse de garantir l’accès aux soins à toutes et tous, la Ville a souhaité lancer cette initiative notamment pour les personnes qui, faute de moyens, renoncent à souscrire à une mutuelle. L’adhésion est ouverte à toutes et tous les Arcueillais·es, aux travailleur·euses non-salarié·es ayant leur entreprise sur le territoire, ainsi qu’aux agent·es de la collectivité. Une mesure sociale et solidaire bénéfique pour la santé et pour le pouvoir d’achat.



3/ Naves (Corrèze) - Résister à la désertification médicale

Face au manque de professionnel·les de santé, un collectif réunissant élu·es, citoyen·nes et soignant·es a été créé : le Collectif de santé de Lagraulière, Naves et Saint-Clément. Il mène des actions ciblées, notamment dans les facultés de médecine, pour valoriser le territoire. Une journée de découverte du territoire par la marche a même conduit deux jeunes médecins à s’installer à Naves. Aujourd’hui, la commune projette d’agrandir la maison de santé et de construire un logement pour accueillir de nouveaux praticien·nes.



4/ Strasbourg (Bas-Rhin) - L’ordonnance verte

Chaque semaine, 800 femmes enceintes reçoivent un panier de légumes bio. Ce dispositif innovant, unique en France, vise à lutter concrètement contre les perturbateurs endocriniens, ces polluants répandus notamment dans les produits alimentaires, aux effets insidieux et dévastateurs sur la santé des mères et des enfants. Des ateliers de sensibilisation organisés par la Ville de Strasbourg permettent également de tout comprendre aux perturbateurs endocriniens, d'obtenir des conseils pour les éviter, dans les produits d'alimentation, d’hygiène, cosmétiques et emballages.



5/ Tours (Indre-et-Loire) - Le congé menstruel 

Depuis 2024, la Ville de Tours a mis en place un congé menstruel, qui autorise les absences des agent·es qui souffrent de règles douloureuses.



6/ Métropole de Lyon (Rhône-Alpes) - Prendre soin des métiers du soin

Le manque de personnel dans les métiers du soin dégrade la prise en charge des bénéficiaires tout comme les conditions de travail des professionnel·les. C’est pourquoi la Métropole de Lyon organise chaque année le Festival des métiers du prendre soin afin de mobiliser les personnes en reconversion, en insertion ou encore les jeunes qui se questionnent sur leur orientation professionnelle. Plus de 5 000 personnes ont été sensibilisées par des actions ludiques de découverte de ces métiers. L’objectif de la démarche est de valoriser des métiers largement féminins, mais aussi de maintenir une offre de qualité sur le territoire.



Et encore : des villes engagées de longue date pour la santé environnementale

Plusieurs municipalités écologistes ont fait de la santé publique une priorité en bannissant les pesticides bien avant que la loi ne l’exige. Champsanglard, dans la Creuse, Charnecles en Isère et Vandœuvre‑lès‑Nancy en Meurthe‑et‑Moselle entretiennent depuis des années leurs espaces publics sans aucun produit phytosanitaire.

 

Lyon, Mouans‑Sartoux, Bordeaux, Schiltigheim, Grenoble, Besançon, Vandœuvre‑lès‑Nancy et Strasbourg ont quant à elles signé la Charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ». Elles s’engagent ainsi à traquer ces substances tout au long de la chaîne — de l’entretien des parcs à la restauration collective — et à déployer un plan d’action concret pour protéger durablement la santé des habitants.