Solidarités

1/ Arcueil (Val-de-Marne) - Expérimentation d’un revenu garanti

En 2022, la ville d’Arcueil a lancé une expérimentation ambitieuse : celle du Minimum Municipal Garanti (MMG). Il s’agit d’un complément de revenu destiné à porter chacun·e à hauteur de 50% du revenu médian - soit 885 euros.

40 ménages ont été retenus pour participer à l’expérimentation, représentant un total de 116 personnes – 54 adultes et 62 enfants. Sur le plan matériel, le MMG a permis à plusieurs familles de franchir un cap (acquisition de meubles, d’équipements électroménagers ou encore de moyens de mobilité), tout en ayant des effets positifs sur le bien-être des bénéficiaires et leur capacité à reprendre prise sur leur vie.

2/ Poitiers (Vienne) - Vacances pour toutes et tous

Au constat que de moins en moins d’enfants et d’adultes partent en vacances, la Ville de Poitiers oppose l’ambition suivante : « pas d’enfant sans vacances, pas d’enfant sans loisirs à Poitiers ». C'est pourquoi elle a lancé, dès 2020 le programme Vacances Pour Toutes et Tous, en partenariat avec de nombreux acteurs de l’éducation populaire. 20.000 enfants, adultes et familles ont déjà bénéficié du dispositif. En 2025, l'offre s'élargit en proposant notamment de nouvelles sorties à destination des habitant·e·s de Poitiers âgé·e·s de 62 ans et +.

La Ville de Poitiers propose aussi d’aider les jeunes âgés de 16 à 25 ans qui souhaitent partir en vacances en autonomie. Elle alloue une aide individuelle d’un montant maximal de 200 € pour des projets de séjours avec nuitées.

3/ Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône) - Solidarité et réutilisation du foncier

Depuis 2022, un bâtiment jusque‑là vacant, propriété de la Métropole de Lyon, a repris vie à Saint‑Germain‑au‑Mont‑d’Or. Rebaptisé « Maison des 4 Vents », il sert aujourd’hui de point d’accueil à une vingtaine de mineurs non accompagnés, dans le cadre d’un projet d’urbanisme transitoire.

Le dispositif a été confié à CAPSO, association experte de la protection de l’enfance, lauréate d’un appel à manifestation d’intérêt métropolitain. L’équipe pluridisciplinaire qu’elle a mobilisée assure un hébergement sécurisé, un suivi administratif et sanitaire individualisé, ainsi que des activités collectives : cours de français, loisirs, accompagnement du quotidien…

À terme, le site changera encore de visage : il accueillera un multi‑accueil petite enfance, des professionnels paramédicaux et des logements sociaux, devenant ainsi un nouveau pôle de services pour la commune.

4/ Strasbourg (Bas-Rhin) - La T’rêve, un pré-accueil pour tous les exilé·es

Deux semaines après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Ville de Strasbourg a ouvert un centre de pré-accueil pour les déplacés et réfugiés en plein centre-ville. Après un diagnostic social et sanitaire, les personnes ont pu être orientées vers des solutions d’hébergement. Aujourd’hui le centre de pré-accueil pour les Ukrainiens a fermé. Mais la Ville a créé La T'rêve, un centre de pré-accueil pour tous les exilés, qu’ils aient ou non le statut de réfugiés, qu’ils bénéficient ou non de la protection temporaire. La T'rêve, c'est un lieu de répit, pour les personnes en grande pauvreté, les exilés. Ils peuvent se poser, déposer des affaires, prendre un café, faire une lessive. La T'rêve assure l'accompagnement pour l'accès aux droits mais aussi des cours de français, des ateliers numériques, des activités sportives et artistiques.

5/ Tours (Indre-et-Loire) - Un service d'accompagnement gratuit pour lutter contre l'isolement des seniors

Depuis 2024, Fil Bleu, le réseau de transport de Tours, propose un nouveau service. Avec le dispositif “Mon Copilote”, toute personne de plus de 70 ans peut se faire accompagner durant son trajet en bus ou en tramway. La prise en charge peut se faire de porte-à-porte ou d’arrêt à arrêt dans la limite d’un aller-retour par semaine.