Sécurité

1/ Besançon (Doubs) - Une attention spéciale pour la sécurité des femmes

Depuis 2021, au sein du réseau de bus de Besançon, les usagers peuvent demander aux chauffeurs du bus d’être déposés entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination. La Ville de Besançon a souhaité que ce service ne soit pas réservé qu’aux femmes et que toutes les personnes qui en ressentent le besoin puissent y recourir.

Lorsqu'une Bisontine est harcelée ou victime de violence dans l'espace public, elle peut demander de l'aide auprès de certains commerces, restaurants, bars et dans les transports du réseau Ginko en exprimant le nom de code « Où est Angela ? ». Le réseau développé par la Ville depuis l’automne 2022 ne cesse de s’étoffer, comptant aujourd’hui une soixantaine de commerces partenaires.

2/ Bordeaux (Gironde) - Miser sur les dispositifs de médiation

Parmi les dispositifs de prévention de la délinquance, la médiation sociale joue un rôle central pour renforcer le dialogue et le lien social. Elle est mise en œuvre à travers le Groupement d'intérêt public (GIP) Médiation composé des Villes de Bordeaux, Bègles, Talence et Mérignac, Bordeaux Métropole, du Conseil Départemental de la Gironde et des bailleurs sociaux.

3/ Lyon (Rhône-Alpes) - Revalorisation des métiers de la police municipale

La Ville a renforcé considérablement sa police municipale, avec une hausse de 70 % des effectifs depuis le début du mandat et un objectif de 365 agents d’ici 2026. Lyon a aussi investi dans de meilleures conditions de travail : 5 M€ pour les équipements, revalorisation salariale de 1,1 M€, déroulés de carrière repensés, et formations spécifiques (par exemple sur l’accueil des victimes de violences sexistes).

Travaillant main dans la main avec l’État, les bailleurs, les écoles et les associations, la police municipale lyonnaise est aujourd’hui l’une des plus structurées de France. Et les résultats sont là : -10 % de coups et blessures volontaires (hors cadre familial) depuis 2019, -29 % de dégradations — un niveau rarement atteint dans les grandes villes. Une action concrète et visible dans tous les quartiers.

4/ Strasbourg (Bas-Rhin) - Mise en place de zones de liberté LGBTI+

Face à la régression des droits des personnes LGBTI+ en Europe, la ville de Strasbourg s’est déclarée zone de liberté pour les personnes LGBTI+. Elle s’engage ainsi à protéger et à promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTI+, et garantir pleinement leurs droits. Concrètement, une politique de sensibilisation aux discriminations et d’éducation au genre sera menée dans les écoles de la Ville, en partenariat avec les acteurs associatifs. La sécurité des personnes LGBTI+ sera assurée avec des moyens supplémentaires pour la police municipale et par la sensibilisation des agents aux discriminations et au harcèlement des personnes LGBTI+.

5/ Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Action collective contre le trafic de drogue et le blanchiment

Vandœuvre-lès-Nancy mène une action coordonnée contre le trafic de drogue, en partenariat avec la police nationale, les associations locales, les habitant·es et les médiateur·ices. Une approche participative qui vise à reprendre le contrôle de l’espace public. Des médiateur·ices interviennent aussi auprès des jeunes pour les sensibiliser aux dangers du gaz hilarant (protoxyde d’azote), particulièrement répandu dans les espaces publics. La commune agit en prévention, avec une attention particulière portée aux publics les plus jeunes.