Biodiversité

Biodiversité

1/ Arcueil (Val-de-Marne) - La réouverture de la Bièvre

Après 70 ans sous béton, la Bièvre coule à nouveau à ciel ouvert au cœur d’Arcueil. Un chantier de 27 mois pour relever un défi technique ambitieux : recréer le lit du cours d’eau, détourner les réseaux d’eau existants, végétaliser les berges ou encore réaménager les chaussées… Avec pour résultats un corridor écologique de 600 mètres, des prairies humides, une biodiversité florissante, et un espace de nature en ville que les habitant·es se sont réapproprié avec enthousiasme.



2/ Bou (Loiret) - Plantation de haies et implication des enfants

Depuis deux ans, 2000 arbres et arbustes ont été plantés autour des parcelles agricoles, dans des actions participatives impliquant en priorité les enfants. La métropole finance la moitié des plantations, à l’initiative de Bou via sa délégation à la biodiversité.



3/ Lyon (Rhône) - Accélérer la débitumisation

14 hectares libérés du bitume ! Cette transformation résulte de 260 opérations de plantation menées à bien par la municipalité, touchant notamment une centaine de rues, 39 parcs, ainsi que 25 cours d’écoles et de crèches désormais végétalisées. À cela s’ajoute un objectif ambitieux de 11 800 arbres plantés d’ici 2026, dont une grande partie est déjà en place sur le territoire.



4/ Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône) - Désimperméabilisation des cours d’école

Fini le béton partout : la commune a investi 620 000 € pour désimperméabiliser les cours d’école. Avec pour objectif une meilleure gestion de l’eau de pluie, le rafraîchissement des espaces, et plus de place à la végétation.


5/ Still (Bas-Rhin) - Une commune exposée aux risques d’inondation et aux coulées d'eaux boueuses

Située dans un petit vallon, Still fait face à des risques accrus d’inondations, en hiver comme en été, avec la multiplication des orages violents. Aussi, accompagnée par un syndicat de gestion des milieux aquatiques, la mairie a lancé un programme communal de lutte contre les inondations, basé sur quatre piliers : protection des biens et des personnes, biodiversité, sensibilisation, et culture du risque. Plutôt que des solutions classiques (barrages, retenues...), jugées trop rigides, coûteuses et néfastes pour l’environnement, la commune a choisi une approche plus naturelle. Une première action consistera à remettre dans son ancien lit la confluence de deux petits cours d’eau rectifiés dans les années 60, pour les renaturer et recréer des zones d’expansion des crues afin de les atténuer. Le projet prévoit la plantation d’une centaine d’arbres et arbustes, le retrait d’un remblai et la destruction partielle d’un parking.



6/ Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Une forêt de 60 hectares protégée pour 99 ans

La forêt communale, classée espace naturel, est protégée par un contrat d’obligation réelle environnementale (ORE) pour une durée de 99 ans. Hors chasse depuis trois mandats, elle n’est plus entretenue ni exploitée, à l’exception des allées, offrant un espace de biodiversité laissé à son évolution naturelle.



7 / L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) - Un espace vert à moins de 5 minutes de chaque habitation

Alors qu'un·e habitant·e sur deux des grands centres urbains français n'a pas accès à un espace vert public à proximité de chez lui, la ville de l'Île-Saint-Denis propose à chaque habitant·e de disposer d'un espace vert à moins de 5 minutes de son domicile. Avec bientôt la moitié du territoire de la ville en espace vert, la commune dispose d'un grand parc départemental, de la ferme horticole emblématique de Lil'o situé sur une ancienne friche du BTP, renaturée et en cours de dépollution ou encore d' un nouveau parc bientôt inauguré dans l'éco quartier fluvial... Une véritable politique de renaturation des berges de Seine est également en cours et deux nouveaux squares seront bientôt ouverts en plein centre-ville. L’ambition est de rendre la ville plus résiliente aux crises climatiques et de faire de l’Île-Saint-Denis un îlot de fraîcheur dans un chaudron métropolitain.